Et si la coupe du monde 2018 était la dernière ?

Et si la coupe du monde 2018 était la dernière ?

… en tout cas la dernière aussi médiatisée. Cette édition du #Mondial2018 bat des records sur de nombreux terrains comme le montant des droits d’exploitation, les audiences ou encore le nombre de paris, il donc est légitime de se poser la question de la pérennité de cette évolution. Allons nous continuer cette croissance ou bien sommes nous en présence d’un phénomène de bulle ?

Nous ne sommes pas les premiers à évoquer la possibilité d’une bulle spéculative autour du Football professionnel, la question revient même de manière assez automatique à chaque fois qu’une nouvelle barre symbolique est franchie ; transfert de Neymar à plus de 200M€, droits télé de la Ligue 1 à plus de 1B€ etc. Facile de jouer les prophètes sur ce sujet quand la nature nous donne raison ; aucun phénomène inflationniste ne peut croître à l’infini. La vraie question est de savoir quelle taille critique peut atteindre la sphère footballistique, et quand interviendrait l’implosion ? Cet article ne contient pas la réponse. Nous ne sommes ni économistes ni voyants, en revanche nous travaillons au quotidien pour essayer de comprendre à quoi ressemblera le football de demain, et il ne ressemblera sans doute pas à celui vers lequel les médias historiques voudraient l’emmener.

Le Football peut être décrit comme une créature à mi-chemin entre un jeu et un spectacle. La coupe du monde, telle qu’on la vit en serait l’hypertrophie du second volet. Il convient donc, pour l’analyser de dresser des parallèles avec d’autres spectacles ; prenons le cinéma et la musique.

Ces deux domaines ont été bouleversés ces dernières années par l’arrivée de Youtube, qui permet la mise en lumière d’artistes issus du peuple et venant littéralement voler la vedette aux anciennes stars. Là encore, des sociologues bien plus compétents que nous ont tenté d’expliquer le phénomène, mais un mécanisme mérite que l’on s’y arrête ; chaque génération a besoin d’avoir ses propres icônes, qui lui ressemblent et lui appartiennent. Peu importe donc si Norman a plus ou moins de talent que Gérard Depardieu, tant que chaque millennial s’identifie à lui. La même schéma s’applique à l’industrie musicale, on vous laisse choisir les artistes. Pour en revenir au foot, et bien Depardieu, c’est Neymar, l’immense star à l’ancienne. Posez-vous la question, lecteur passionné de foot, de tout ce qui vous rapproche du brésilien, et vous comprendrez qu’on peut faire mieux niveau “représentation”. Ce que fait l’industrie du foot, c’est continuer à financer des grosses productions sans prendre en compte que le public souhaite désormais un autre spectacle. D’aucuns diraient que les jeunes veulent du story-telling. Le foot, selon leur définition.

J’ai ri, le jour où, il y a un peu moins de 10 ans, un ami m’a proposé, plutôt que de regarder un match de Ligue des Champions, de regarder la Playstation le simuler via le jeu vidéo FIFA. Aujourd’hui des dizaines de milliers de personnes au quotidien regardent des parties, notamment via la plateforme Twitch. De quoi d’ores et déjà rendre jaloux certains clubs de Ligue 1. Mais nous ne voyons pas de concurrence entre le foot tel qu’on le connaît et sa version vidéoludique, puisqu’ils appartiennent tous deux à une grande famille ; les jeux. Leur succès est donc intrinsèquement corrélé au plaisir qu’ils procurent à leurs joueurs. Or l’industrie du jeu vidéo met le paquet pour créer des expériences sur mesure pour les joueurs, toujours plus ludiques et addictives. Pourquoi n’en ferait-on pas autant pour la version sur gazon ? Et bien c’est ce qu’on fait chez Footbar, on essaye de créer une nouvelle expérience autour de notre sport favori, adaptée aux besoins de notre génération, et en utilisant le meilleur des technologies actuelles.

La première étape a été de concevoir une solution technique permettant d’évaluer la performance des joueurs. Pour un jeu vidéo c’est simple, on joue contre une intelligence artificielle qui nous dit si on a été bon ou mauvais. Dans le cas du foot, on joue surtout avec ses potes, et c’est l’intelligence collective qui décide de si on mérite un ballon d’or ou un ballon de plomb. Il a donc fallu qu’on entraîne une intelligence artificielle à reproduire ce jugement. Dans ce but, on a équipé des joueurs avec un capteur sur le mollet, le Meteor, et enregistré des milliers d’heures de match, notamment dans des centres de Foot à 5. Rapidement notre IA a été capable de reconnaître des gestes simples, comme une course, une passe, une frappe etc, et nous continuons de l’entraîner au quotidien, avec l’ambition qu’elle puisse rapidement, évaluer aussi bien que Pierre Ménès la performance complète du joueur. Dès lors, chacun pourra publiquement démontrer son talent et obtenir la reconnaissance de ses pairs, aux quatre coins du globe. La nouvelle génération a donc désormais l’outil qui lui permettra de se créer sa propre icône, et ce sera peut-être vous. Rendez-vous dans votre centre de Foot à 5 le plus proche, et demandez votre capteur Meteor !


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